Les Sœurs de Pékin L’inspecteur principal Tian Haifeng, veuf désabusé, s’éprend contre toute attente de la lumineuse Bao Yu. Cette dernière est sauvagement assassinée peu après leur rencontre. Il n’aura de cesse de découvrir le coupable. Ce roman n’est pas, loin s’en faut, un simple roman policier mais une étude des mœurs chinois s ainsi que la découverte de tout un pan de l’histoire douloureuse des années quatre-vingt.« Le printemps a été de courte durée pour nous les sœurs de Pékin ». Ce printemps fugace, suivi d’une répression sanglante, brisa à jamais les rêves d’une génération éprise de liberté.
Ce roman ne peut laisser quiconque indifférent : tout d’abord par l’originalité d’un double récit qui navigue sans cesse entre présent et passé jusqu’au coup de théâtre final, ensuite par la découverte de la Chine avec ses failles et ses traditions, enfin par l’érudition de l’auteur. Il nous permet avec générosité, minutie et une sensibilité extrême-orientale d’appréhender non seulement les subtilités de la calligraphie, mais aussi celles de l’âme chinoise, dévoilant la complexité d’un pays où « faire étalage de ses sentiments c’est perdre la face ». |
Disponible à:Martin Long, franco-britannique, écrit en anglais depuis une quinzaine d’années – livres pour enfants, nouvelles et romans policiers. « Parlant le chinois, il se rend régulièrement en Chine, passant de région en région à la recherche de récits qui sortent des sentiers battus. C’est ainsi qu’il a produit la série « L’Inspecteur Tian Haifeng », un policier atypique qui amène le lecteur à la rencontre d’une Chine méconnue, loin des clichés et des idées reçues.
« En écrivant, je cherche ce qui est caché, ce qui me déroute, et ce qui me fascine, et chacun de mes livres est un fruit de la passion. » |